Le mirage
Comme un solitaire dont le chameau s’est échappé en plein désert,
Assoiffé et affolé à la recherche d’un oasis, d’une source de vie,
Dont le moindre reflet de la chaleur lui donne des troubles de la vue,
Je me perds dans ce rêve qui me poursuit chaque jour, chaque nuit,
Ce mirage qui me fait espérer tantôt et me plonge ensuite dans un abîme
Ta personnalité, quand je crois la cerner, elle se dissipe telle une poussière
Je me perds dans le gouffre des sentiments que j’éprouve à ton égard .
Je me croyais fort, solide comme un rock mais j’ai succombé car je suis faible
Devant ce regard, ces yeux, ce visage qui m’attire, m’hypnotise, me désarme ;
Ces lèvres, cette bouche que mon regard caresse, dont je m’enivre de désir ;
Que dire de ce corps, ce fessier, cette forme superbe qui fait vibrer mes sens,
Tu es la reine de mes désirs, de mes rêves, peut être suis-je aveugle voulu
Peut être même que je ne suis qu’un utopiste qui tend la main vers l'inaccessible.